法语作文我的父母

| 小龙

C’est mon ami anniversaire gâteau. Gateau délicieux à regarder ce d’une heureuse allait NuanLiu. «À partir de ShouXing, xu, bougies, entend», «bien!» J’ai pris soin de faire en YiGenGen xii majority», insérer les flammes de la DanGong un enlèvement, «je te souhaite un joyeux anniversaire, …» Arrière-goût délicieux gâteau est chère, marchant, dans les rues, brise piano souffle. Le soleil plaza sont également une légère.

法语作文我的父母篇2

J’habite avec mes parents dans une maison en Chine. 我和我的父母住在中国 Mon père travaille à la banque, il va au bureau du lundi au vendredi, il est souvent très occupé. 父亲在银行工作,从周一到周五,他经常很忙 Ma mère reste à la maison, elle passe beaucoup de temps à s’occuper de nous et de la maison.母亲在家里(不工作),她花很多时间来照顾我们,打理家里。 Moi, je suis étudiant(e) à l’université de Beijing, je commence à apprendre le fran?ais. C’est un peu difficile, mais je l’aime bien quand même. 我在北京大学上学,我开始学法语。有点难,但我还是挺喜欢它 Le moment que je préfère chez moi c’est le soir pendant le d?ner où nous sommes tous réunis, à parler de nos journées et à apprécier la bonne cuisine de ma mère. 我最喜欢我家的晚饭时间,一家人在一起,聊着每个人的一天,享受着妈妈的厨艺 Je ne le dis peut-être pas souvent, mais je le pense très souvent : j’aime mes parents, j’aime ma famille. 我想我不常说出口,但是我还是非常想说的:我爱我的父母,我爱我的家 Plus tard, j’aimerais fonder une famille comme la mienne, simplement heureuse. 以后,我想我也会有一个这样的家,简简单单地幸福. Il est un professeur de Français dans Beijing Institude des Langues Etagères. Il a étudié à l&39;université de Sorbonne et a obtenu un degré de doctorat. Il est patient, aimable et optimiste. Il est toujours prêt à aider ses étudiants. Les étudiants aiment mon père beaucoup. Je l&39;admire aussi.

法语作文我的父母篇3

Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte. Ce n’est pas une raison pour ne pas se consoler, ce soir, dans les bruits finissants de la rue, se consoler, ce soir, avec des mots. Oh, le pauvre perdu qui, devant sa table, se console avec des mots, devant sa table et le téléphone décroché, car il a peur du dehors, et le soir, si le téléphone est décroché, il se sent tout roi et défendu contre les méchants du dehors, si vite méchants, méchants pour rien.

Quel étrange petit bonheur, triste et boitillant mais doux comme un péché ou une boisson clandestine, quel bonheur tout de même d’écrire en ce moment, seul dans mon royaume et loin des salauds. Qui sont les salauds ? Ce n’est pas moi qui vous le dirai. Je ne veux pas d’histoires avec les gens du dehors. Je ne veux pas qu’on vienne troubler ma fausse paix et m’empêcher d’écrire quelques pages par dizaines ou centaines selon que ce cœur de moi qui est mon destin décidera. J’ai résolu notamment de dire à tous les peintres qu’ils ont du génie, sans ça ils vous mordent. Et, d’une manière générale, je dis à chacun que chacun est charmant. Telles sont mes mœurs diurnes. Mais dans mes nuits et mes aubes je n’en pense pas moins.

Somptueuse, toi, ma plume d’or, va sur la feuille, va au hasard tandis que j’ai quelque jeunesse encore, va ton lent cheminement irrégulier, hésitant comme en rêve, cheminement gauche mais commandé. Va, je t’aime, ma seule consolation, va sur les pages où tristement je me complais et dont le strabisme morosement me délecte. Oui, les mots, ma patrie, les mots, ça console et ça venge. Mais ils ne me rendront pas ma mère. Si remplis de sanguin passé battant aux tempes et tout odorant qu’ils puissent être, les mots que j’écris ne me rendront pas ma mère morte. Sujet interdit dans la nuit. Arrière, image de ma mère vivante lorsque je la vis pour la dernière fois en France, arrière, maternel fantôme.

Soudain, devant ma table de travail, parce que tout y est en ordre et que j’ai du café chaud et une cigarette à peine commencée et que j’ai un briquet qui fonctionne et que ma plume marche bien et que je suis près du feu et de ma chatte, j’ai un moment de bonheur si grand qu’il m’émeut. J’ai pitié de moi, de cette enfantine capacité d’immense joie qui ne présage rien de bon. Que j’ai pitié de me voir si content à cause d’une plume qui marche bien, pitié de ce pauvre bougre de cœur qui veut s’arrêter de souffrir et s’accrocher à quelque raison d’aimer pour vivre. Je suis, pour quelques minutes, dans une petite oasis bourgeoise que je savoure. Mais un malheur est dessous, permanent, inoubliable. Oui, je savoure d’être, pour quelques minutes, un bourgeois, comme eux. On aime être ce qu’on n’est pas. Il n’y a pas plus artiste qu’une vraie bourgeoise qui écume devant un poème ou entre en transe, une mousse aux lèvres, à la vue d’un Cézanne et prophétise en son petit jargon, chipé çà et là et même pas compris, et elle parle de masses et de volumes et elle dit que ce rouge est si sensuel. Et ta sœur, est-ce qu’elle est sensuelle ? Je ne sais plus où j’en suis. Faisons donc en marge un petit dessin appeleur d’idées, un dessin réconfort, un petit dessin neurasthénique, un dessin lent, où l’on met des décisions, des projets, un petit dessin, île étrange et pays de l’âme, triste oasis des réflexions qui en suivent les courbes, un petit dessin à peine fou, soigné, enfantin, sage et filial. Chut, ne la réveillez pas, filles de Jérusalem ne la réveillez pas pendant qu’elle dort.

Qui dort ? demande ma plume. Qui dort, sinon ma mère éternellement, qui dort, sinon ma mère qui est ma douleur ? Ne la réveillez pas, filles de Jérusalem, ma douleur qui est enfouie au cimetière d’une ville dont je ne dois pas prononcer le nom, car ce nom est synonyme de ma mère enfouie dans de la terre. Va, plume, redeviens cursive et non hésitante, et sois raisonnable, redeviens ouvrière de clarté, trempe-toi dans la volonté et ne fais pas d’aussi longues virgules, cette inspiration n’est pas bonne. Ame, ô ma plume, sois vaillante et travailleuse, quitte le pays obscur, cesse d’être folle, presque folle et guidée, guindée morbidement. Et toi, mon seul ami, toi que je regarde dans la glace, réprime les sanglots secs et, puisque tu veux oser le faire, parle de ta mère morte avec un faux cœur de bronze, parle calmement, feins d’être calme, qui sait, ce n’est peut-être qu’une habitude à prendre ? Raconte ta mère à leur calme manière, sifflote un peu pour croire que tout ne va pas si mal que ça, et surtout souris, n’oublie pas de sourire. Souris pour escroquer ton désespoir, souris pour continuer de vivre, souris dans ta glace et devant les gens, et même devant cette page. Souris avec ton deuil plus haletant qu’une peur. Souris pour croire que rien n’importe, souris pour te forcer à feindre de vivre, souris sous l’épée suspendue de la mort de ta mère, souris toute ta vie à en crever et jusqu’à ce que tu en crèves de ce permanent sourire.

59188